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Vous n'avez rien à cacher ?

L'intimité sur Internet est fortement prisée dans les polémiques actuelles. Depuis les révélations d'Edward Snowden, cette question prend toujours plus d'ampleur dans un débat mondial concernant la vie privée sur le Web. Internet, qui par principe est un vecteur de libertés démocratiques, est devenu aujourd'hui un outil de surveillance de masse.

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Aujourd'hui, notre vie privée est menacée par des centaines, voire des milliers de programmes de surveillance (Echelon, Boundless informant, Prism, Bulrun, et bien d'autres). L'ampleur du monitoring mondial évolue de manière redoutable. Les budgets alloués à la sécurité et à la surveillance sont gigantesques (10,2 milliards cette année aux USA). L'accès tant répandu aux appareils localisables et connectés permet à nos États de savoir absolument tout à notre sujet, même ce que l'on cache derrière nos rideaux.
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Privacy is no longer a social norm

Un argument chronique qui ressort dans ce débat n'est autre que « comme je n'ai rien à cacher, je n'ai rien à craindre de la surveillance ».

Ceux qui partagent cette vision des choses, trop restreinte selon maintes personnes, s'engagent dans un acte d'autodépréciation d'eux-mêmes. Ils semblent avoir accepté de devenir des personnes tellement inoffensives et inintéressantes aux yeux de l'État qu'ils n'ont pas peur qu'on sache ce qu'ils font.
Pourtant, l'Histoire nous a démontré que rester sous l'emprisonnement moral de normes arbitraires est rarement une bonne chose pour notre liberté.


En d'autres mots, cela équivaut à abandonner ses droits relatifs à la vie privée. Nos droits trouvent leur importance dans le fait qu'on ne sait jamais quand on en aura besoin. Nous avons le droit d'appeler notre famille, d'envoyer des textos à nos proches et de réserver un billet de train sans devoir se demander en permanence à quoi vont ressembler ces évènements aux yeux d'un agent du gouvernement : rien n'exclut une mauvaise interprétation.


« We recognize that trusting anybody, any government authority, with the entirety of human communications in secret and without oversight is simply a too great temptation to be ignored »
(Edward Snowden)

On peut facilement affirmer ce genre de propos mais nos actions en démontrent le contraire

Un des exemples les plus marquants à ce sujet n'est autre que la fameuse déclaration de Marc Zuckerberg en 2010. Il a déclaré : « privacy is no longer a social norm » alors que, lui et sa femme, ont acheté une habitation ainsi que les maisons adjacentes pour plus de 30 millions de dollars, dans le but de disposer d'une « zone d'intimité ».

Si vous n'avez rien à cacher, donneriez-vous vos véritables identifiants ?

Comme l'a dit Glenn Greenwald : si je demandais à 100 personnes de me donner leur adresse e-mail ainsi que leur mot de passe, combien accepteraient ? S'ils n'ont rien à cacher ils ne devraient avoir aucun mal à accepter. En réalité, on ne recevrait sans doute pas la moindre véritable adresse e-mail. Même si certains déclarent que la vie privée leur suscite peu d’intérêt, en tant qu’être humain, ils en comprennent l'importance profonde instinctivement.


« If you have nothing to hide, that means you are willing to let me photograph you naked. And I get full rights to that photograph, so I can show it to your neighbors »
(Anonymous)


Personne ne désirerait être observé dans sa chambre le soir lorsqu'il ferme le rideau. Tous les jours, nous partageons certaines informations avec autrui tout en conservant d'autres pour nous, notre famille, notre psychologue ou notre avocat. Nous sommes des êtres sociaux à la recherche de relations. En ce sens là, les réseaux sociaux sont de formidables outils mais il est tout aussi important pour un être humain épanoui d'avoir un espace privé hors de portée du jugement des autres. Il existe une raison à ce besoin, et cette raison est que nous tous, pas seulement les terroristes ou les criminels, nous tous, avons des choses à cacher.


« The fact that there are people who are willing to and able to resist and be adversarial to those in power as dissidents and journalists and activists is something that brings us all collective good that we should want to preserve. Equally critical is that the measure of how free a society is is not how it treats its good, obedient, compliant citizens, but how it treats its dissidents and those who resist orthodoxy »
(Glenn Greenwald)
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We make no compromises

Certains d'entre vous pourraient penser qu'il serait viable de trouver un compromis entre la sécurité (relative) d'une part et la vie privée de l'autre. Pour que les États puissent avoir accès au contenu de l'information chiffrée, ils doivent posséder les clés de chiffrement. Il n'y a pas de demi-mesure en ce qui concerne un accès à l'information : soit on y accède, soit on y accède pas. Chez blindeagle nous sommes convaincus que la cryptographie est un réel vecteur de liberté.
Comment peut-on rapprocher deux pôles magnétiquement opposés ? Nous avons le devoir de faire un choix.
« To negotiate with that, we can’t lead with concessions, but rather with all the opposition we can muster »
(Moxie Marlinspike)
Comme l'a si bien dit Phil Zimmermann : « Si nous voulons résister à cette tendance perturbante du gouvernement de rendre illégale la cryptographie, une mesure que nous pouvons adopter est d’utiliser la cryptographie autant que nous le pouvons actuellement pendant que c’est encore légal. Quand l’utilisation de cryptographie sûre devient populaire, il sera plus difficile pour le gouvernement de la criminaliser ». Utiliser blindeagle est un bon moyen pour préserver la démocratie.


« If privacy is outlawed, only outlaws will have privacy »
(Phil Zimmermann)

Finalement

blindeagle et d'autres nombreux spécialistes des quatre coins du monde s'accordent pour dire qu'avoir des choses à cacher est doublement bénéfique.

D'une part, au niveau de l'individu, qui trouvera son épanouissement dans les relations sociales ainsi que dans le respect de son intimité.

D'autre part, pour l'évolution d'un Internet libre où la démocratie prend tout son sens. Ces deux éléments reposent sur un chiffrement efficace et incassable de vos données personnelles. La formule « je n'ai rien à cacher » est donc mal comprise par de nombreuses personnes car elle incite à une notion de culpabilité et non de droit à la vie privée.


« It's not about having anything to hide : it's about things not being anyone else's business »
(Michael Kassner)